Avec la crise... A cause de la crise... Vive la crise ?

Publié le par Solos Solidaires

La crise. Ce mot, on l'entend tout le temps, à toutes les sauces, à toute heure.

Mais le travailleur solo, lui, ne connaît pas la crise...
Peut-être parce que pour nous, la crise, c'est potentiellement tout le temps ! Donc on se blinde. Donc on se munit de tout ce qu'il faut pour continuer sans faire demi-tour :
- optimisme ;
- détermination ;
- inventivité... 
Si nécessaire, si vraiment les clients se font rarissimes, si notre activité n'est pas / plus assez rémunératrice, on se débrouille pour trouver un travail salarié, n'importe lequel ou presque,  à mi-temps, tiers temps ou moins, pour tenir la route... Du coup, on s'en sort plutôt bien.  L'ego n'est pas dans l'apparence mais dans notre propre transparence vis-à-vis de nos ambitions.

Ainsi, une amie femme de ménage et scénariste... 
Ainsi, un ami serveur et formateur... 

Et vous ? Où en êtes-vous ?

 

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T
et moi 38 ans... depuis 4 ans web designer indépendant et bientôt caissier dans un grand magasin 21h / semaine grâce à un pote de fac... La faute à la crise...? Pas seulement...Il y a des métiers avec lesquels il faut pouvoir évoluer sous peine de disparaître et pour ça, PREVOIR DU TEMPS D'AUTO-FORMATION en plus des démarches commerciales, facturations, devis et commandes à réaliser...Nouveaux programmes ,mises à jour, nouveaux langages...Seul sur l'ordi parfois 12h / jour avec no week end no vacances. Le prix de la "liberté" sans doute...pour l'équivalent d'un smic par mois. Un conseil donc, ne vous lancez pas dans un secteur trop technique si ce n'est pas vôtre tasse de thé à l'origine car même après une formation si vous maitrisez certains aspects au début vous risquez vite de vous faire déborder par l'évolution dudit secteur et perdre de la compétitivité... Sur ce, good luck.
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D
J'en suis à me dire que j'aurais dû franchir le pas plus tôt. J'étais un pro du marketing, je bossais 15 h par jour, stressé comme pas possible. J'ai changé de vie à 41 ans parce que je commençais à partir en vrilles. Aujourd'hui, je vis à la campagne, et je suis paysagiste. J'ai suivi une formation, bien sûr. Je gagne moins. Mais je suis libre... Je suis payé en chèques emploi service pour l'instant, et ça me va bien. Je me suis lancé depuis trois ans, et pour l'instant, mon planning est plein. Mes clients me font confiance. Sûrement parce que j'aime mon métier !
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